MARRONNIER 1
Un marronnier en journalisme est un article d'information de faible importance meublant une période creuse, consacré à un événement récurrent et prévisible. Tout comme le marronnier (l'arbre) qui invariablement, tous les ans, produit ses fruits, le marronnier journalistique reproduit les mêmes sujets avec plus ou moins d'originalité. Les sujets « débattus » dans un marronnier sont souvent simplistes, parfois mièvres. Son équivalent anglophone est l'expression chestnut ou evergreen1. La qualité première du marronnier est qu'il n'est jamais rédigé dans l'urgence, puisque sa parution est programmée d'une année sur l'autre. Dans ce cas de figure, on place souvent, à la télévision, des images d'archives, de manière à créer une sorte de frise chronologique.
Origine du terme :
Tous les ans, aux premiers jours du printemps, un marronnier rose fleurissait sur la tombe des Gardes suisses tués lors de la journée du 20 juin 17922, au Cours-la-Reine à Paris ; et tous les ans un article paraissait dans la presse pour s'en faire l'écho3.
Télérama.fr - 10 janvier 2013
MARRONNIER
Un marronnier en journalisme est un article d'information de faible importance meublant une période creuse, consacré à un événement récurrent et prévisible. Tout comme le marronnier (l'arbre) qui invariablement, tous les ans, produit ses fruits, le marronnier journalistique reproduit les mêmes sujets avec plus ou moins d'originalité. Les sujets « débattus » dans un marronnier sont souvent simplistes, parfois mièvres. Son équivalent anglophone est l'expression chestnut ou evergreen4. La qualité première du marronnier est qu'il n'est jamais rédigé dans l'urgence, puisque sa parution est programmée d'une année sur l'autre. Dans ce cas de figure, on place souvent, à la télévision, des images d'archives, de manière à créer une sorte de frise chronologique.
Origine du terme :
Tous les ans, aux premiers jours du printemps, un marronnier rose fleurissait sur la tombe des Gardes suisses tués