Le dénouement de Sarrasine: deux histoires parallèles qui se rejoignent. Chaque histoire est différente mais toutes deux possèdent un dénouement semblable. L'échec de Sarrasine avec Zambinella en entraîne un autre: celui du narrateur essayant de séduire la marquise de Rochefide. Dans le premier récit, les sentiments du personnage sont très déterminés: "Aimer, être aimé! sont désormais des mots vides de sens pour moi, comme pour toi" ou encore "tu m'as dépeuplé la terre de toutes ses femmes". De même dans le second récit Mme de Rochefide a tiré une leçon de l'histoire racontée par le narrateur: "Vous m'avez dégoutée de la vie et des passions pour longtemps". Les deux histoires sont donc liées par les sentiments non partagés et ont en commun la description d'un échec amoureux. Mais la désillusion ne serait-elle pas un autre élément reliant les deux histoires? L'illusion est présente dans le récit-cadre, tout comme dans le récit enchâssé. Celle-ci est révélée au cours de ce dénouement. Tout d'abord l'illusion que Sarrasine a au sujet de Zambinella est dévoilée: "Et c'est une illusion!" ou bien: "...je penserai à cette femme imaginaire en voyant cette femme réelle." Dans le second récit, l'auteur insiste sur la déception de la marquise. Mme de Rochefide découvre enfin que Zambinella et le vieillard ne font qu'un. Tous ses doutes sont dissipés et elle feint de se demander: "...tous les sentiments humains ne se dénouent-ils pas ainsi, par d'atroces déceptions?". L'illusion, très présente dans cette nouvelle, se dévoile donc au cœur de ce passage pour mieux dissiper les doutes et dénouer l'intrigue. Mais c'est à l'Art qu'il revient d'être le lien majeur et conclusif de cette nouvelle. Mme de Rochefide se met à la place du lecteur en demandant des explications au narrateur, et particulièrement sur le lien entre l'histoire de Sarrasine et le vieillard vu chez les Lanty. La statue de Zambinella et le portrait nous prouvent directement ce lien. Ces