Maths
Définition : En grammaire, le sujet est celui qui agit, l'agent qui accomplit l'action. La notion renvoie donc à l'idée d'activité. Le mot fait souvent référence au sujet humain, l'homme doté d'une subjectivité, d'une intériorité, c'est celui qui pense.
Mais le sujet est aussi ce dont on parle, celui qui est assujetti (le sujet de sa majesté) et donc plutôt lié à la passivité.
Enfin, selon l'étymologie latine, le sujet est ce qui est jeté ou placé (jectus) sous (sub) les apparences, ce qui subsiste malgré les transformations et les qualités changeantes d'un être (je transforme mon corps, il vieillit, il change, et pourtant je suis toujours moi. )
La conscience
Définition : L'usage ancien du mot concerne l'intériorité morale, comme par exemple chez Rabelais, « Science sans conscience n'est que ruine de l'âme ». C'est Descartes qui donne au mot conscience le sens de connaissance, de ce qui se passe en soi et hors de soi. Concernant la conscience psychologique, on distingue alors la conscience immédiate, qui nous met en relation avec le monde (je vois un objet), et la conscience réfléchie, qui consiste à prendre conscience de soi-même en train de percevoir. On considère ainsi que la conscience est le propre de l'homme, par opposition aux animaux ou aux plantes qui en sont dépourvus. Problématique : Le problème est de savoir si la conscience définit entièrement l'homme ( Suis-je ce que j'ai conscience d'être ? ) ou s'il n'y a pas d'autres caractéristiques pour définir son identité. Qu'en est-il, par exemple, de notre propre corps ou de certaines de nos actions qui ne sont pas réfléchies, de nos pensées qui nous échappent ? Enfin, qu'en est-il de notre rapport aux choses et aux êtres qui constituent le monde dans lequel je suis ( La conscience est-elle fidèle à la réalité ? ) ?
La conscience et l’inconscient font partie du groupement « le sujet ». Leurs thématiques sont liées à la question « Qu’est-ce que l’homme ? » que Kant considère