Gangat Yassine 2èmeA

Orientation éthique de la profession

Le tutoiement est-il une violence ?

C’est une question qui est souvent débattue dans la communauté des soignants où les réponses sont souvent partagées. L’enseignement que nous recevons en tant que futur infirmier nous oblige à vouvoyer les résidents. Mais nous avons tous rencontré en tant qu’étudiant lors de nos stage en maison de repos, de nombreux soignants qui tutoyaient les résidents avec douceur et respect.
La question que je me suis également posée pour traiter le sujet est : Dans la vie courante, pourquoi et à quel moment tutoyons nous ?
Il y a des langues où la question ne se pose pas. Il en est où on vouvoie tout le monde et il en est d’autres où on tutoie tout le monde. L’usage du vous a longtemps prédominé dans la langue française, jusqu’à la fin du 18ème siècle. Aujourd’hui, l’usage du tutoiement est de plus en plus répandu, notamment parmi les jeunes générations.
Le passage du « tu » au « vous » est un rituel fréquent, qui marque l’évolution d’une relation. Ce changement est perceptible par chaque individu, une sorte de relâchement mental et physique se produit, qui transforme la façon d’agir et de se comporter. Le passage du « tu » au « vous » se fait plus facilement entre personne du même sexe que de sexe opposé, l’âge joue aussi un rôle important.
En général on vouvoie les personnes que l’on rencontre pour la première fois, un supérieur hiérarchique, une personne plus agée que soi.
Il existe certain cas où une personne est autorisée à totoyer, tandis que son interlocuteur emploie le « vous » : un professeur s’adressant à un jeune élève, un adulte à un jeune enfant, une personne âgée s’adressant à une personne beaucoup plus jeune . Ces situations n’autorisent pas la personne qui est tutoyée à tutoyer son interlocuteur à son tour, ce qui montre que le vouvoiement n’est pas seulement une marque de formalité, mais aussi un indicateur de hiérarchie sociale qui permet de montrer