Mensonge en psychanalyse
La psychanalyse est inventée au XIXème siècle par Freud, elle est définie comme : un procédé d'investigation de processus mentaux à peu près inaccessibles autrement ; d’une méthode fondée sur cette investigation pour le traitement de désordres névrotiques ; d’une série de conceptions psychologiques acquises par ce moyen et qui s’accroissent ensemble pour former progressivement une nouvelle discipline scientifique. (Freud, 1922)
La cure analytique est en cela une expérience que le sujet va faire de lui même, il va aller à la rencontre de sa vérité, de ses blocages, de ses obsessions, remettre en cause les croyances qu'il à propos de lui même. Le travail psychanalytique est donc long et profond, reposant sur l'écoute de son inconscient à travers le rêve, et le procédé de la libre association. L'humain est un être compliqué, avec ses forces et ces faiblesses, ses blessures, ses défenses. L'humain est aussi un être de communication et de langage, d'ailleurs la parole en psychanalyse est l'outil à travers lequel vont être exploré nos conflits, nos désirs ou angoisses. Choisir tel mot à la place d'un autre n'est pas un hasard. C'est donc à travers le langage que s'exprime nos sentiments, nos émotions, nos désirs, nos pensées, notre personnalité. Mais tout ce que nous exprimons est-il vrai ? En effet cette faculté de langage qu'est la notre, nous permet d'être sincère, ou tricheur, de dire la vérité ou de mentir. C'est le mensonge qui a retenu mon attention. Le mensonge est un concept aux limites floues, nous savons ce que mentir veut dire, mais ce qui peut être mensonge pour l'un ne l'est pas pour l'autre. Certains passent maître en matière de mensonge alors que d'autres se rendent malade à cause d'un mensonge. Mentir est vu comme un acte condamnable, cependant il peut s'avérer nécessaire comme par exemple pour le bien de l'autre, pour le protéger, il peut aussi servir à émerveiller les enfants durant la période de noël. Tout cela fait donc du