Methode TPM
septembre
ENJEUX ET PERSPECTIVES
TECHNOLOGIES INTERNATIONALES
2001
PROGRAMMES D’AMÉLIORATION
La méthode TPM fait décoller la productivité
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La maintenance productive totale (TPM) est une méthode née au Japon, qui permet d’améliorer la productivité des usines par une réduction systématique des pertes, et une plus grande autonomie confiée aux opérateurs dans l’entretien et la maintenance des machines. Après avoir, depuis 1970, prouvé son efficacité au Japon, la méthode s’est étendue au reste du monde. En Europe, Volvo Cars et Pirelli tirent un bilan très positif de cette démarche qui a redopé leur compétitivité.
ans l’usine idéale, les machines tournent à la vitesse prévue par leurs performances techniques, durant tout leur temps de fonctionnement, et ne produisent que des pièces bonnes. Il n’y a jamais ni pannes ni rebuts, et les opérateurs assurent eux-mêmes la maintenance de leurs machines.
Cette situation idéale n’est ni plus ni moins que l’objectif explicite de la méthode TPM (Total Productive
Maintenance), démarche de progrès permanent créée par les Japonais dans les années 70. La TPM a déjà augmenté drastiquement la compétitivité de près de 200 sociétés dans le monde, dans des secteurs industriels aussi divers que l’automobile, l’électronique, l’électroménager, l’agro-alimentaire ou la métallurgie.
Le cœur de la méthode est l’amélioration des performances des équipements par la prévention des pertes de toutes sortes. En effet, l’expérience montre que dans toutes les usines du monde, les machines ne
permettent pas de produire la quantité de produits bons que leurs caractéristiques techniques permettraient d’espérer. Afin de déterminer le rendement réel des machines, le
Japanese Institute of Plant Maintenance (JIPM, 1 600 membres) a introduit en 1970 la notion de taux de rendement global (TRG), qui indique le rapport entre la quantité de produits bons fabriqués et la