Micromégas chapitre vii
Le conte est aussi un récit qui a un but didactique, voire édifiant. Le plus souvent celui-ci propose une morale « du bon sens » et Micromégas n’échappe pas à cette tradition. Ce conte est représentatif du siècle des lumières et de ses grands combats puisque Voltaire y dénonce en particulier la guerre qui oppose les Russes et les Turcs (1736-1739). Nous nous demanderons alors quels sont les procédés de Voltaire pour témoigner de la cruauté de l’humanité. Dans un premier temps nous décrirons l’importance du dialogue ; nous nous attarderons ensuite sur la dénonciation de l’atrocité de la guerre ; puis nous prouverons l’importance de la mise en abyme.
Dans cet extrait, Micromégas idéalise l’humanité dans son discours. En effet, il exagère deux idées. Il amplifie d’abord l’Humanité. On le voit dans les passages tels que « ô atomes intelligents » à la ligne 1 ; ou encore « être éternel » à la ligne X. L’utilisation de la particule vocative « Ô » est le plus souvent utilisée en français pour s’adresser à une divinité ou à quelque chose de personnifié. Il idéalise également les Savants. On le voit notamment grâce à « passer votre vie à aimer » ligne X, qui est hyperbolique ou encore avec « véritable vie des esprits » à la ligne X qui est encore une exagération.
Les philosophes vont donc le sensibiliser à la vérité, qui selon eux, est loin de l’idée qu’il s’en fait. On le