Microéconomie Licence 2 - L'équilibre sur un marché concurentiel
I. La demande des consommateurs (1à4 de P&R)
1. Les choix du consommateur
L’objectif d’un consommateur :
Maximiser son utilité sous contrainte budgétaire
MaxU(x1, x2)
Sc p1x1 + p2x2 ≤ R
Et x1 ≥ 0, x2 ≥ 0
a. Etude graphique
Figure 3.13 : La maximisation de l’utilité du consommateur
Courbe décroissante car elles sont substituables, et convexe car j’ai un gout pour les mélanges. Le consommateur veut des deux biens.
Plus on consomme plus on est content. Le consommateur a essayé d’atteindre la courbe d’indifférence la plus élevée possible.
Je peux consommer tout ce qui se situe sous ou sur la droite. Mais comme mon but est de consommer le plus possible, je vais me situer sur la droite, je vais dépenser toute mon argent plus je dépense plus je suis content. De plus il n’y a pas de possibilité d’épargner je dépense tout.
Il va essayé d’atteindre la courbe d’utilité la plus haute, donc il a plus de satisfaction à se situer au point A, qui est sur la courbe U2, que le point B, qui est sur la courbe U1.
Condition de maximisation :
Le revenu (R ) est entièrement dépensé, contrainte saturé
A est tangente à la courbe d’indifférence. TMS : marginal, ne dépend que des préférences du consommateur. Le TMS est sur la droite de budget, donc le TMS est égal au prix des aliments divisé par le prix des vêtements = 1/2.
TMS = PA/PB
Figure 3.15 : Une solution en coin
Les courbes d’indifférences sont quasiment verticales, les crèmes glacés et les glaces au yaourt sont, pour le consommateur, des biens quasiment substituables.
Le consommateur va se mettre au point B. Le consommateur à intérêt à se situer sur une des courbes d’utilités les plus à droite.
Le TMS n’est pas égal au rapport des prix :
TMS≠ PCG/PGY
Ce qui signifie que les glaces sont trop chères par rapport à la crème glacé. PCG/PGY est trop faible par rapport au TMS. TMS>PCG/PGY.
b. Analyse mathématique