Modernité chez baudelaire et Appolinaire
aspects
Baudelaire
Apollinaire
Progrès
Technique
Haine du progrès. Opposé à la photographie, considérée uniquement comme un produit industriel : reproduction mécanique de la réalité selon le poète
Ouvert au progrès technique : célèbre l’automobile, l’aviation, la Tour Eiffel …
Versification
Traditionnelle
Reprend les formes fixes du vers et des poèmes traditionnels : sonnet, quatrains…avec quelques petites innovations : titre, rimes…
Approfondit cependant dans les petits poèmes en prose une expression débarrassée des contraintes de la versification et ne reposant que sur des effets de rythme internes à la phrase.
Rupture avec la versification traditionnelle : innove avec le vers libre et l’absence de ponctuation, ( comme Blaise Cendrars à la même époque)
Calligrammes : innovation radicale : le poème est désormais moins un texte qu’un objet, dont la forme, la mise en page compte autant que le contenu.
Thèmes récurrents
Détestation de la nature, en rupture avec les romantiques :
Thèmes liés à la ville, images souvent de marginaux, de personnes décalées par rapport à la réalité. « Le cygne »
« l’albatros »
Trivialité source d’inspiration, non de façon anecdotique mais comme signe de la misère humaine : « Le cygne »,
Modernité liée à la fugacité, « A une passante »
Aspiration à l’idéal, à une forme de spiritualité, et au mal, sous toutes ses formes
Révolte et provocation : « Une charogne »
Inspiration liée au cadre des villes et de façon plus concrète que Baudelaire :
Réalités urbaines introduites en poésie pour elles mêmes (cubisme synthétique)
Réalités quotidiennes, voire triviales, de la rue : enseignes, affiches publicitaires, dénomination des voies urbaines, littérature populaire, journaux…
Réalité industrielle, économique
Moyens de transports, (auto, avion, tramways)
Eloge de la vitesse Conception de la poésie