Mon désir est il le mien ?
T9S
Mon désir est-il le mien ?
Nous pouvons définir le désir comme la quête vouée à un objet que l'on sait par avance qu'il sera source de satisfaction. En effet qui dit désire implique un manque que l'être veut combler.
Nous savons qu'il existe différentes formes de désirs, les désirs essentiels, vitaux, primaires, indispensables à la survie de toute espèce, et les désirs secondaires, qui ne sont pas indispensables dans le sens où ils joueraient un rôle clé pour nous maintenir en vie.
Toutefois il peut nous arriver d'être tellement attiré par un objet que nous devons la posséder sans quoi elle ne fera que nous obséder. Mais l'être humain possède une conscience, une conscience qui fait qu'elle peut très bien raisonner et se rendre compte que ce désir n'est qu'un caprice. Mais peut être que l'être humain ne prend pas conscience que c'est un désir, car celui qui le régit, c'est le désir lui même. La relation entre désir et conscience paraît alors problématique. Nos désirs sont-ils le fruit de notre propore volonté et devons nous alors entièrement les assumer, ou devons nous remettre en cause le fait que nous pouvons nous contrôler entièrement pour faire nos propres choix ? Si nous ne sommes pas responsables de nos désirs, sommes nous responsables si nous les avons assouvis ?
Pour répondre à ces difficultés, nous nous proposons d'étudier : Mon désir est-il le mien ?
Penchons nous tout d'abord sur les origines et résultats du désir.
Le désir est une donnée humaine, que nul être humain adulte ne peut prétendre ne pas y avoir été soumis: en effet son influence est encore restreinte lors de la très jeune enfance : la survie et la croissance du nourrisson ne dépendant que de ses parents, on peut supposer que ce dernier ne reçoit encore aucune éducation, il n'est pas encore apte à penser, donc, à réfléchir sur sa condition, la possibilité qu'il puisse exister même un soupçon de confort supplémentaire pour améliorer son quotidien ne peut lui