Montesqieu
I Rica, un persan à Paris.
II Rica portraitiste
III Rica moraliste
Premier axe :
Rica un regard satirique sur Paris. C'est l'étranger importé, qui donne à découvrir avec un regard neuf la mode française. Il y a des verbes d'apparition subjectifs " je trouve" chez les Français par rapport à d'autres pays (implicite). Son discours exprimé une certaine surprise avec "étonnants". Ses caprices ne sont qu'une métonymie (français, étonnants) Le deuxième paragraphe est rhétorique et ce qui traduit son découragement et en même temps sa prétérition (consiste à dire ou à faire ce que l'on dit, qu'on ne fera par.) Le ton est vif.
Deuxième axe
C'est une caricature (art du trait qui reprend le ou les caractères d'un visage en les grossissant, on pointe les comportements parmi ceux qui sont les plus significatifs) On retrouve dans la syntaxe, le style et le comique. Il y a des asyndètes (absence de liaison à l'intérieur de la phrase). Le rythme des phrases est binaire avec un "et" qui décrit le ton et le style changeant. Une véritable petite fable commence par "femme ...". Procédés de l'exagération et oppositions (été, l'hiver) (six mois, 30 ans) (visage, pied) (quelquefois et le lendemain) (autrefois, aujourd'hui) Rica est donc portraitiste.
Troisième axe :
Le locuteur dénonce un comportement. Les Français sont capricieux, superficiels (ils ignorent, ils prétendent, montent, descendent). La satire se transforme en critique. Derrière ce comportement, il y a celui du monarque. L'impulsion de la mode est donnée d'en haut. Il se masque une hiérarchie, un ordre secret. La mode n'est que le révélateur d'un système de fonctionnement qui s'étend à toutes les classes.
Conclusion : Même lorsque Montesquieu semble vouloir amuser son lecteur, le ton passe sous la légèreté "rien n'est innocent, tout fait saigner". Le comportement des français est en palimpseste. Derrière la mode se cache un pouvoir qu'il convient de