Montesquieu

780 mots 4 pages
1 1. Le sujet formule une question ouverte, à laquelle il n’est pas possible, dans l’absolu, de répondre par oui ou par non. Il donnera donc lieu à un plan de type analytique qui proposera l’inventaire des raisons évoquées dans le libellé.
2. Les raisons de choisir ou non la forme dialoguée concerne l’auteur, puisqu’il s’interroge, au moment de ce choix, sur l‘ef? cacité de son argumentation en direction de son lecteur.
3. La littérature offre des formes dialoguées dans le théâtre, mais aussi dans la poésie (Les Châtiments de V.
Hugo, les Fables de La Fontaine), dans la prose (romans, contes et apologues qui exploitent les ressources des différentes formes de discours rapportés, v. p. 482), dans le genre spéci? que du dialogue tel que l’a pratiqué
Diderot, dans l’essai.
4. Délibérer, c’est instaurer une confrontation, un dialogue entre deux thèses : celles – ci vont donc le plus souvent s’exprimer explicitement sous forme de deux paroles distinctes incarnées dans des personnes ou des personnages. Convaincre et persuader correspondent à deux manières d’argumenter (en privilégiant de faire appel soit à la raison soit à la sensibilité), mais leur point commun est bien l’échange entre le tenant d’une thèse et celui qu’il veut convaincre et/ou persuader : cet échange passe par le dialogue. La polyphonie est la présence dans un texte de différentes voix portées par un seul énonciateur : l’ironie, qui fonctionne par citation, est polyphonique ; l’argumentation qui réfute une thèse est polyphonique quand elle fait référence à une thèse autre que la sienne : c’est donc la forme la plus implicite du dialogue.
5. Raisons littéraires : l’agrément ; raisons politiques : la censure ; raisons intellectuelles : l’objectivité et le sens critique. – Le dialogue présente des voix qui portent des opinions différentes : c’est une garantie de l’objectivité dans la présentation du débat, puisqu’ainsi chacune des thèses peut se faire entendre proférer

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