Mourir, est-ce essentiel à l'homme ?
essence : Ce qui fait qu'une chose est ce qu'elle est, sa nature. L'essence est pensée comme éternelle ou au contraire comme en devenir. Du latin esse, « être ». L'essence d'une chose, c'est sa nature, ce qui définit son être. Une qualité essentielle s'oppose alors à une qualité accidentelle, c'est-à-dire non constitutive de l'être de la chose.
homme : Le plus évolué des êtres vivants, appartenant à la famille des hominidés et à l'espèce Homo sapiens (« homme sage »). Traditionnellement défini comme « animal doué de raison », l'homme est aussi, selon Aristote, un « animal politique ». Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le juste que la nature l'aurait pourvu du langage.
Problématique : Un trait semble caractériser de manière universelle, au moins depuis l'apparition de l'homo sapiens, l'humanité: toutes les cultures associent un rituel particulier à la mort. Certaines cultures enterrent les morts, d'autres les brûlent... En outre, seule l'humanité célèbre avec un rituel particulier la fin de la vie, puisque les animaux, au contraire, ne semblent