Métaphysique critique de la raison pure

2393 mots 10 pages
Pour Kant, à l’inverse de Hume, la causalité ne dérive pas de l’habitude. Elle appartient à l’entendement. Ce que dit Kant est : pour que la connaissance soit possible, il faut qu’il y ait une faculté réceptive, sensible, à travers laquelle les sensations sont revues dans l’espace et dans le temps, formes de la sensibilité ; puis il faut qu’il y ait l’entendement, qui organise ces sensations à l'aide de catégories. Il n’oppose pas empirisme et rationalisme car les deux sont indispensables à la connaissance.La causalité considérée en elle-même n’est qu’une forme, elle doit recevoir sa matière de la sensibilité. D’autre part, les intuitions sans concepts sont aveugles car ni construites, ni organisées.«Penser quelque chose, c’est conférer à ce quelque chose une unité. Il n’y a pas d’abord une unité qu’ensuite on se met à penser. Penser c’est précisément constituer ce quelque chose en unité»Une conséquence de ceci, c’est que les lois de la physique peuvent dès lors être dites légitimement nécessaires et universelles. Et donc la science est possible.Une autre conséquence est que, si la recherche scientifique armée de la causalité peut s’aventurer à l’infini, si l’univers s’ouvre sans limites à cette recherche scientifique de l’esprit humain, elle n’atteindra, dans le monde empirique que des phénomènes et jamais les choses en soi. En fin de compte, Kant nous dit que croire n’est pas en contradiction avec la raison. Comme cette raison nous révèle elle-même ses limites, il est raisonnable de les reconnaître là où on ne peut ni démontrer ni réfuter : il est donc permis de croire ou ne de pas croire A priori ╪ a posteriori (pas d’accent) : ce qui est a priori c’est ce qui est découvert sans l’aide de l’expérience, seulement à l’aide de la raison, par un raisonnement rationnel. Ce qui prouvé a posteriori, c’est ce qui est prouvé à l’aide de l’expérience ou d’expérimentations (voir la distinction de ces notions).

Raison ╪ perception ╪ imagination : La

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