Naomi
XIXe s.
XXe s.
Tatouage tribal océanien
Arts de l’espace Arts du son Arts du langage
Arts du spectacle vivant
Arts du quotidien Arts du visuel
Champs anthropologique Arts, corps, sacré…
Champ historique et social
Champ technique
Art, goûts, esthetiques…
Champ esthétique
Auteur anonyme
Brève biographie de l’auteur : auteur anonyme (pratique traditionnelle) Contexte (historique, social, artistique … : Les grands explorateurs du XVIe s. ont découvert les îles océaniennes. Peu de temps après l’arrivée des missionnaires occidentaux et chrétiens (1797), la pratique fut strictement bannie. En 1819, le tatouage, considéré comme symbole païen (en même temps que la danse !) par les missionnaires, fut interdit par le "code Pomare" et les tatoueurs étaient susceptibles de lourdes peines s'ils le pratiquaient.Ce n’est que récemment, au début des années 80, que l’art du tatouage a connu un renouveau. Les Polynésiens ont renoué avec leur héritage culturel et sont fiers de leur identité. Grâce aux reproductions des tatouages par les dessinateurs qui ont accompagné les explorateurs des 18e et 19e siècles, nous réapprenons à connaître cet art oublié. Les tatoueurs (Tahu'a Tatau), véritables artistes, étaient alors très respectés et recevaient de nombreux cadeaux. Analyse de l’œuvre Formes : Des lignes sombres, d’épaisseurs variables, suivent et soulignent les volumes des muscles, allant parfois à recouvrir complètement le corps, y compris le visage. Il existe des motifs figuratifs (des représentations d’animaux, de personnages, de plantes etc.), et des motifs non-figuratifs (c’est à dire dont on ne reconnaît pas à première vue ce qu’ils représentent). Ces derniers sont souvent la forme stylisée de motifs figuratifs. Les motifs, ainsi que leur emplacement spécifique sur le corps, ont traditionnellement des significations bien précises. Techniques : Le tatouage consiste en l’injection de substances colorées sous la peau, afin