ne fais pas gaffe
C'est en 1466 que Léonard, sa maman et son deuxième mari s'installent à Florence. Cela fait quelques années déjà que Léonard s'intéresse à la nature, à la technologie et puis finalement à tout.
C'est à cette époque qu'il dessine ses premières caricatures sur des feuilles volantes ou dans des cahiers, et étant gaucher mais ambidextre, il se permet d'écrire de la main gauche et à l'envers (écriture dite spéculaire, lisible grâce à miroir), en rébus et en dialecte Toscan. C'était aussi la seule langue qu'il maîtrisait, n'ayant pas longtemps étudié le latin et le grec, ce qu'on lui reprocha par la suite.
Au fil des années, il rédigea d'innombrables documents traitant de sujets scientifiques et techniques de cette écriture mystérieuse, ajoutant autant à son génie. Il appliquera toujours rigueur et observation. Bien avant le Corbusier, il imagine la cité idéale en travaillant en tant qu'ingénieur sur plusieurs projets.
Voyant ses dons précoces pour le dessin, son père d'adoption, Ser Piero da Vinci montre quelques unes de ses esquisses à un ami artiste renommé qui s'enthousiaste pour les travaux du jeune prodige et lui propose de le prendre dans son atelier.
Evidemment, le jeune Léonard ne se fait pas prier et saisit l'occasion pour développer ses talents.
C'est ainsi qu'à sa plus grande joie, à 14 ans, Léonard devient élève apprenti dans l'un des plus prestigieux ateliers d'art de la Renaissance de Florence, celui d'Andrea del Verrocchio, lui-même orfèvre de formation, peintre et sculpteur, le mentor idéal.
En 1478, à 26 ans, Léonard juge qu'il a dépassé son maître et mentor dans toutes les disciplines et choisit de devenir peintre indépendant.