Introduction Nous travaillons sur la société Brossard SA domiciliée à Paris, au capital de 50 666 526 €, anciennement dénommée Saveur de France-Brossard, aujourd'hui présidée et dirigée par Guy Schumacher, actionnaire principal à 77%. Alors qu'il dirigeait Saveur de France par le passé, ce dernier a décidé de racheter Brossard pour créer le groupe Saveur-de France-Brossard. En 2006, Guy Schumacher a finalement choisit de créer la holding Brossard grâce à un rachat de ses propres titres via une OPA. Le revenu déclaré de Brossard pour l'année 2010 est de 66.4 millions d'euros et le chiffre d'affaire est réparti à hauteur de 95% en France et 5% en Europe. La société Brossard était spécialisée dans le secteur de l'agro-alimentaire sur deux secteurs d’activité: celui de la pâtisserie industrielle d’une part et celui des produits surgelés d’autre part. Depuis juillet 2010, Brossard a cédé la totalité de ses activités surgelées à l'Islandais Alfesca et choisi ainsi de se recentrer sur ses activités traditionnelles, son core-business. Brossard évolue sur divers segments du marché de l'agro-alimentaire à forts intensités concurrentielles. Or, ce marché est peu influencé par la conjoncture économique puisque l’alimentation reste le premier poste de dépendance des ménages français en toutes circonstances. En outre, le marché français du fait de ses 65 millions de prospects et de l’évolution des habitudes alimentaires, à savoir la progression du grignotage entre les repas, présente une forte demande et un potentiel de développement important. Au regard de la position de Brossard vis-à-vis de son environnement, nous pouvons légitimement nous demander: quels moyens Brossard peut-il se donner pour mettre à profit son recentrage stratégique? Nous allons tout d'abord déterminer quels sont les conséquences et les enjeux du recentrage stratégique opéré par Brossard dans un environnement à forte intensité concurrentielle. Ensuite, nous identifierons les facteurs clés de