La conscience : Etymologie : cum scire en latin qui signifie avec savoir. La ● conscience est la faculté proprement humaine grâce à laquelle chacun possède un savoir spontané ou réfléchi de ce qui se passe en lui et en dehors de lui. Elle suppose l’usage du « je » par lequel l’homme se découvre à lui-même et agit volontairement sur le monde. Elle est aussi le lieu d’un jugement moral.
Pascal « l’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature : mais c’est un roseau pensant ». Autres êtres de la nature : inconscience des mécanismes et des instincts. Grâce à la conscience, l’homme peut espérer :
Agir de manière libre
Se construire une histoire
L’homme pense et sait qu’il pense  cogito ergo sum : « Je pense donc je suis » Descartes. L’homme se reconnaît comme un ● sujet = un être qui connaît ≠ un ● objet = la chose qu’il connaît.

La conscience peut être un fardeau : l’homme vit avec ses souvenirs et comme il ne peut oublier, il connait l’expérience douloureuse du remords ou le regret nostalgique de sa vie passée  place l’homme face à sa finitude. Rousseau dans Discours sur l’inégalité « jamais l’animal ne saura ce que c’est que mourir, et la connaissance de la mort, et de ses terreurs, est une des premières acquisitions que l’homme ait faites, en s’éloignant de la condition animale »

Lacunes de notre conscience : la distraction, le manque d’attention, la fatigue. Les soucis peuvent nous rendre inconscient de ce qui se passe autour de nous.
Auteurs de nos pensées ? la culture, le groupe social ou amical auquel nous appartenons… conscience collective avant d’être une conscience individuelle ?
Inconscient : analyse des rêves, des actes manqués, des névroses… Freud. Il faut l’éclaircir. Socrate « connais-toi toi-même »