Options, futures et autres actifs dérivés
« Pour que l’on ne puisse pas abuser du pouvoir, il faut que par la disposition naturelle des choses, le pouvoir arrête le pouvoir » Montesquieu. Cet aphorisme du 18ème siècle visait sans aucun doute les institutions publiques. Mais il y a tout lieu de penser qu’il peut et doit s’appliquer aujourd’hui au secteur privé et à un de ses agents les plus actifs l’Entreprise. En effet, l’irruption depuis quelques années du concept anglo-saxon de « Corporate governance » dans le discours francophone sur l’entreprise semble traduire cette préoccupation. De nombreuses définitions de la « Corporate governance » ont été proposées. On peut en citer quelques unes : c’est le « système par lequel les sociétés sont dirigées et contrôlées » (Sir Adrian CADBURY) ; c’est « l’organisation des relations dirigeants actionnaires au sein d’une société » (MONOD et FOUCARD) ; c’est « la recherche du meilleur équilibre possible des pouvoirs dans l’entreprise » (P. MARINI).
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Il ne s’agit pas de choisir l’une ou l’autre de ces définitions. On peut juste remarquer qu’il y a bien des définitions dans la maison « Corporate governance » mais qu’il n’est point urgent de se prononcer pour l’une d’elles : l’enfant est né, le baptême peut attendre. En revanche, ce qui importe pour nous, pour l’Afrique d’aujourd’hui, celui des années 2000, c’est de savoir en quoi consiste au plus prés cette question de la « Corporate governance » qui nous intéresse ne serait ce qu’à travers l’objet de vos débats, c'est-à-dire le MAEP. Le MAEP constitue un mécanisme d’autoévaluation adhéré les Etats membres de l’Union africaine dans le des politiques, normes et pratiques qui conduiront croissance économique élevée, au développement économique régionale accélérée. auquel ont volontairement but d’encourager l’adoption à la stabilité politique, la durable et à l’intégration
Quatre domaines principaux sont retenus pour l’auto évaluation : la