Origines de l'espagnol
L’un des phénomènes les plus importants de l’histoire de la langue castillane est la conquête par les romains de la péninsule Ibérique. L’expansion du latin et son implantation dans la majorité des territoires européens et en Roumanie introduit un phénomènes linguistique aux conséquences extraordinaires. La création de l’Empire romain est l’évènement le plus important advenu autour du bassin Méditerranéen ; l’extension du latin en Europe Méridionale et en Roumanie a eu comme conséquence qu’aujourd’hui ces peuples parlent des langues romanes.
La romanisation en Espagne a traversé différentes phases. Tout d’abord la conquête qui dura deux siècles ou de 218 à 219. Puis la Romanisation où Hispania acquière les coutumes latines dans tous les domaines économie, politique, administration et langue.
A la fin de ce siècle Hispania est romanisée on y parle alors le latin « vulgar », amené par les anciens légionnaires qui y recevaient des terres.
La question des emprunts a pour origine la formation historique du lexique de l’espagnol. Comme nous l’avons vu, le castillan est une langue romane, il faut donc en différencier les mots populaires appelés palabras patrimoniales par héritage du latin parlé et les mots savants ou cultismes dont la transmission s’est majoritairement effectuée par écrit. Ces derniers types de mots constituent l’essentiel des emprunts.
Prenons l’exemple du mot :
« Fabulari (a) > hablar (b) » mot populaire ayant subit des transformations.
« Fabula(m) (a) > fabula (a) » mot savant.
Ici, il est important de savoir que, quand le passage du mot (a) au mot (b) se fait de façon inconsciente il y a héritage. Cependant, si le mot (b) est consciemment formé sur le mot (a) alors il s’agit d’un emprunt.
Fabula(m) > Fabula terme désignant une fable est un emprunt pur non assimilé dans la mesure ou celui-ci garde la forme latine. Le mot latin demeure dans la langue espagnole tel qu’il existe