Paradigmes de criminologie
Il est ambigu de répondre à la question sans énoncer la distinction que fait Cartuyvels entre les deux paradigmes de la criminologie, soit le paradigme du passage à l’acte et le paradigme de la réaction sociale. En effet, à maintes reprises voit-on des propos qui ont été prononcés par divers auteurs s’étant déjà penchés sur la question qui proposeront à la fois des réponses négatives et d’autres positives face à ce dilemme toujours non-résolu.
Toutefois, l’auteur semble proposer qu’il est impossible de concilier les deux paradigmes, puisque ceux-ci utilisent divers champ des sciences sociales pour les expliquer.Il soutient les travaux de Pires, lequel précise que «ce dilemme paradigmatique concerne l’ensemble du champ criminologique et un certain nombre de chercheurs, rangés comme lui-même du côté de la réaction sociale, éprouvent un malaise à éluder complètement la question du comportement problématique.»¹ Tout d’abord, on se représente la criminologie comme étant une science qui n’est pas autonome; c’est-à-dire qu’elle s’explique plutôt comme étant une branche d’une autre science. On parle donc de facteurs sociaux qui jouent un rôle de causalité dans la criminologie. Cette façon de penser les choses permet d’introduire un courant sociologique de la déviance, notamment par les travaux d’Émile Durkheim, mettant donc ainsi l’accent sur des processus de réaction sociale de la déviance.De ce point de vue, la criminologie entre donc comme un champ d’étude de la sociologie appliquée de la question pénale.
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Ensuite, à l’opposé de la première proposition, on perçoit la criminologie comme étant interdisciplinaire, alors qu’on s’appuie sur plusieurs discours afin de
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¹ CARTUYVELS, Yves, La criminologie et ses objets paradoxaux : retour