Paramètres vitaux
La tension artérielle :
Appelée aussi la pression artérielle. Elle correspond à la pression du sang dans les artères. Elle se mesure avec l’artère humérale au niveau du bras, elle se mesure en centimètres de mercure (cmHg) ou en millimètres de mercure (mmHg). Elle s’exprime par deux mesures : la pression maximale au moment de la contraction du cœur : la systole, et la pression minimale au moment du relâchement du cœur : la diastole. On peut déterminer la tension artérielle avec un brassard et un stéthoscope mais aussi sans stéthoscope mais de manière moins précise en regardant lorsque l’aiguille sur le manomètre bouge ; ou bien avec l’artère radiale lorsque le pouls apparaît c’est la pression systolique, or on ne peut déterminer avec cette méthode la pression diastolique. L’hypertension artérielle correspond à une valeur supérieure à 14/9.
Le pouls ou fréquence cardiaque :
C’est la perception du flux sanguin pulsé par le cœur par la palpation d’une artère. La prise de pouls consiste à appuyer avec l’index, le majeur et l’annulaire, sur une artère contre un os ; la pulpe des doigts permettra de sentir les gonflements de l’artère dus à l’augmentation de la pression artérielle par la contraction du cœur. Il ne faut pas utiliser le pouce car une artère passe à l’extrémité du pouce et le pouls de celui-ci peut perturber la mesure voulue. La prise de pouls permet simplement d’évaluer le rythme cardiaque. On estime le rythme cardiaque en comptant le nombre de pulsations par minute ou bien avec un appareil appelé un saturomètre. Il est ressenti de la même manière à droite et à gauche. S’il est moins perçu d’un côté il peut être un indice d’un problème sur l’artère. Les pouls centraux sont : ceux qui permettent de faire le diagnostic d’arrêt cardiaque lorsqu’ils ne sont pas perçus. L’artère carotide (cou), l’artère fémorale (pli de l’aine)… pouls périphériques : lorsqu’ils sont trouvés, ils permettent de mesurer la fréquence cardiaque. Ils sont