parcifique
Contexte
En novembre 2010 après huit ans de crise, les Ivoiriens ont été invité à se rendre aux urnes. Eux qui ne croyaient plus en l’organisation d’élections après un nombre important de reports, ne se sont pas fait prier pour participer aux audiences foraines. Cette mobilisation historique était à la fois le symbole d’une volonté de contribuer à la réunification de leur pays en le dotant d’institutions démocratiques. Cette volonté clairement affichée ne s’est pas essoufflée avec le temps si bien que le premier tour de la présidentielle à attiré plus de 80% de votants. Les Ivoiriens après cette forte mobilisation croyaient pouvoir mettre fin au cycle vicieux de la violence mais hélas ! Le second tour de la présidentielle a débouché sur une violente crise post-électorale qui a entrainé la mort de 3000 personnes. Loin d’avoir réellement tiré des leçons de cette crise, certains Politiciens ont continué de prôner la violence comme mode d’expression. Ainsi, les élections législatives ont été de nouveau marquées par des violences. Les élections municipales et régionales d’avril 2013 qui sonnent la fin du processus électorale n’ont pas échappé à cette violence imputable à tous les acteurs du processus électoral. La Côte d’Ivoire semble visiblement abonné à la violence électorale !
Si les politiques semblent se plaire dans cette violence et surtout l’attiser, force est de constater qu’ils n’en sont pas les acteurs directs. Les protagonistes sur terrain sont généralement des jeunes. Ces derniers manipulés par des slogans ethniques, tribaux et religieux ou même téléguidés grâce à des billets de banque se livrent à toute sorte d’actes de destruction. Violences physiques et verbales, intimidation et trafic d’influence, destruction de biens et d’acquis socio-économiques sont les cas que nous pouvons noter. Face à cette instrumentalisation des jeunes qui fait craindre