Paris au moyen-age
La Rive Droite; La Commercante
Protégés par les enceintes de Philippe Auguste, les Parisiens investissent massivement la rive droite. Princes, prélats, mais surtout commerçants et artisans se côtoient dans ce qui devient le coeur économique de la ville.
D'hôtels fortifiés en édifices religieux gothiques, ce côté-ci de la capitale est délimité de splendides vestiges médiévaux.
La Rive Gauche; L'intellectuelle
Paris, côté sud. Au début du règne de Philippe Auguste, elle est le parent pauvre.
Moins peuplée, moins protégée, on préfére la Rive Droite. Tout change dès le XIIIe siècle: elle devient prestigieuse grâce aux membres importants de son Université.
Grâce à elle, Paris a de l'esprit.
Les Rues et ses changements de Paris
Elles étaient très étroites et enchevêtrées. quelques-unes ne permettaient le passage que d'un seul homme à la fois. Les plus larges étaient la rue Saint-Martin et Grande-Rue Saint Honoré. Une charte de 1222 fixa la largeur d'une de ces rues à un peu moins de 6 mètres pour que deux charrettes puissent se croiser. Apparurent alors des bornes de pierre en bordure de chaussée, afin que les charrettes n'endommagent pas les immeubles. Celles-ci servaient également aux cavaliers pour monter sur leurs chevaux.Il y en avait moins de 300. Elles étaient boueuses, sales et malodorantes. Ne pouvant plus supporter l'odeur charriée par la boue, un jour de 1185 Philippe Auguste ordonna le pavage des rues.
Philippe Auguste fait paver les premières rues On lit dans la “Chronique” de l'abbaye de Saint-Denis à l'année 1186 :
“Philippe, toujours auguste, retenu alors quelques temps à Paris par les affaires de l'Etat, s'approcha d'une des fenêtres de son palais, où il se mettait ordinairement pour se distraire par la vue du cours de la Seine. Des chariots qui traversaient, en ce moment la Cité, ayant remué la boue, il s'en exhala une telle puanteur que le roi ne put y tenir. Dès lors, il forma le projet d'un travail bien