L’objet de ce texte de Pascal est l’Homme. Il compare l’animal, capable d’agir instinctivement pour sa survie, à l’Homme qui doit s’éduquer pour agir. La question implicite à laquelle il répond pourrait être l’Homme est-il un animal en quête d’apprentissage ? Pour répondre à cette question, l’auteur procède de la manière suivante: Dans une première partie l’auteur montre que les connaissances des animaux n’évoluent pas dans le temps et ne se transmettent pas. La nature leur fixent des limites. Dans une seconde partie Pascal affirme que l’Homme est inculte à la naissance mais que toute sa vie il va apprendre des ses propres expériences mais aussi des celles des ses ancêtres; un savoir qui évolue constamment. Nous procèderons à une explication linéaire de ce texte en deux parties.
L’animal a des connaissances qui lui sont primordiales pour sa survie mais elles ne sont pas nombreuses et ne se transmettent pas. Comme le montre l’exemple des alvéoles à la ligne un, les abeilles on toujours eu la même technique, la même façon de procéder à la construction des alvéoles depuis qu’elles existent. Ce qu’elles savent, ne l’ont jamais appris puisque le procédé de fabrication des alvéoles vient d’instinct. Leur technique n’évolue donc pas dans le temps puisqu’elle est instinctive. Toutefois leur technique n’a pas a évoluer puisque la construction de l’alvéole est parfaite. Pas besoin de faire des modifications, elles s’emboitent toutes parfaitement pour être remplies de nectar de pollen. A la ligne 3, Pascal parle de l’ensemble des animaux «il en est de même de tout ce que les animaux». Selon lui ce que produit l’animal est une chose qu’il sait faire depuis sa naissance et qui n’a pas changé depuis la création de son espèce. Ces choses, qu’il sait faire lui ont été instruites par la nature pour survivre (l.5 «la nature les instruit»). L’apprentissage de l’animal ne se fait donc pas au cours de son évolution mais est déjà inscrite dans son cerveau dès la