Questions Romain Barras

Comment vous êtes vous lancé dans l’athlétisme ?

C’est tout d’abord une affaire de famille, mon père est professeur d’EPS et entraineur d'athlétisme et m’a transmis le gout du sport depuis tout petit. Je donne souvent cette anecdote par exemple, où je sautais dans mon couloir par dessus des boites de lessives pendant mes après midis. J’ai pu gouter à plusieurs disciplines ce qui m’a ammené aux épreuves multiples et progressivement au décatlhon. Cela m’a tout de suite plus de combiner plusieurs épreuves dans une discipline.

Pouvez nous décrire une journée type pour vos entraînements ?

Un exemple de journée type quand je ne suis pas blessé (rires) : je commence le matin entre 9h et 12h par des séances techniques telles que le sprint, la course où le lancer de poids sur le stade. L’après midi est dédié au travail physique entre 4h et 5h30 en salle de musculation avec du travail musculaire et de l’haltérophilie. J’essaye de prendre du repos lorsque j’ai du temps, par exemple une heure de sieste entre 14h et 15h pour être frais dans l’après midi et une bonne nuit de sommeil avec minimum 8 heures de repos. Les étirements et les séances de kiné m’aident à récuperer après les entrainements.

Pensez vous qu’il existe des prédispositions génétiques pour devenir sportif de haut niveau ?

Oui et non. Certaines personnes possèdent plus de fibres rapides que d’autres, une vo2max superieure. Les différences entre les fibres musculaires peuvent permettrent de s’orienter vers des disciplines différentes. Mais cela ne fait pas tout, il faut une part d’acquis ou de maitrise de la discipline depuis un certains temps. On peut compenser ce manque par du travail et de l’entrainement . Le tout n’est pas d’avoir un potentiel mais d’exploiter ce potentiel. Ce talent de savoir travailler permet de percer au plus haut niveau. Une personne possedant un potentiel inferieur mais une envie de travailler pourra exploiter ce potentiel au plus haut niveau.