Pauvreté et exclusion
Sommaire : àI - La Pauvreté àII - L’exclusion
I- La pauvreté:
La pauvreté renvoie à une inégale distribution de ressources (matérielles et/ou immatérielles, monétaire...) qui ne permet pas à certains groupes sociaux ou certains individus d’accéder à la satisfaction de besoins définis en référence à une norme sociale variable d’une époque et d’un espace à un autre.
La pauvreté absolue serait celle que connaîtrait un individu ou un ménage qui ne percevrait pas suffisamment de revenus pour vivre - ou survivre. Définir la pauvreté absolue revient donc à définir des seuils de revenus nécessaires, pour accéder à des biens élémentaires (cad permettant juste la stricte reproduction de l’individu ou du ménage). Le revenu nécessaire pour accéder à ce panier définit la ligne d’indigence, les individus ou ménages en deçà de cette ligne connaissent une situation d’extrême pauvreté. En 1990, ce seuil de pauvreté absolue était fixé à 1 dollars US (soit - de 1 euros !) Par jour et par personne. C’est avec cette somme que vivent beaucoup de citoyens des pays pauvres d’Afrique et d’Asie : en 2004, 970 millions de personnes dans le monde avaient à leur disposition moins d’un dollar par jour, et 2,5 milliards de personnes moins de deux dollars par jour.
Cependant cette approche en termes monétaires et absolus est très restrictive : d’une part, le revenu est un flux monétaire alors que la reproduction des individus ne passe pas exclusivement par l’argent, d’où la tendance à surestimer la pauvreté dans les zones rurales et les pays du Tiers-monde ; dans la mesure où, l’autoconsommation (le paysan qui produit ses tomates), la solidarité non monétaire, au-delà de ce qui vient de la famille, ne sont pas pris en compte. D’autre part même mesuré de façon absolue la pauvreté n’échappe pas à une dimension relative : les besoins ne sont pas les mêmes dans le temps et dans l’espace géographique (en d’autre terme ce que je pouvais