En disant que « l’Homme est un animal raisonnable » Aristote exprime le fait que la seule chose qui donne son humanité à l’Homme est la raison, et c’est en cela qu’il se distingue de l’animal mais en conserve une partie en lui.
En ce sens, peut-on dire que l’Homme est un animal qui se distinguerait par son intelligence ? L’intelligence permettrait-elle à l’Homme de se différencier de l’animal ?
Il convient de montrer que l’Homme est bel et bien assimilé à l’animal de part leurs nombreuses similitudes.
Mais il est indispensable de traiter le côté « humain » de l’Homme, ce par quoi il se distingue de l’animal, son intelligence.

L’homme est un animal dénaturé, en ce sens il y a de nombreuses similitudes entre l’animal et lui, notamment leur passé commun. Ce même passé explique que l’homme et l’animal aient les mêmes besoins physiologiques, aussi appelées besoins naturels. Par exemple, on retrouve une ressemblance physique frappante entre l’homme et le singe, qui serait son descendant comme on a pu le voir avec les études faite sur les hommes préhistoriques. Ces mêmes besoins naturels sont exprimés autant chez l’homme que chez l’animal par une forme de langage. L’un et l’autre utilisent le langage pour exprimer leurs besoins naturels : la faim, la soif, la volonté de quelque chose, le refus d’une autre, la douleur, le plaisir ou, pour exprimer leur bien-être ou leur mal-être. L’animal, même domestiqué, a par exemple, le réflexe de réclamer pour avoir à manger. De même, le bébé sait, dès ses premières heures, se manifester afin d’être nourri, changé, ou couché. Comme le montre Karl Von Frisch ans Vie et mœurs des abeilles, celles-ci communiquerait par deux formes de danses pour savoir à quelle distance et à quel degrés d’orientation se trouvent leur butin. Aussi, comme l’homme l’animal transmet des informations, à travers des cris, comme pour certains mammifères comme par exemple les dauphins, qui préviennent d’un danger, de la faim, ou encore de la peur par