Perception au sens philosophique
Dans un environnement complexe, la perception d'une situation fait appel à une intelligence globale. La perception de ce qui est, correspond au sens philosophique, à accorder une faculté à la perception. La perception du réel se modifie à chaque instant. La perception d'une situation complexe peut être entravée par des biais cognitifs comme la pensée, l'ignorance et les croyances. Le phénomène qui peut entraver la perception juste d'une situation est particulier à la mémoire et à l'illusion. Ce peut être aussi d'autres formes de biais cognitifs (dissonances cognitives) ou des sophismes, de la part des personnes qui échangent leur point de vue sur une situation - ce qui correspond plus à des opinions qu'à une perception.
Pour se prémunir contre tous ces risques, s'il en est, il est important de croiser les sources d'information, et de croiser les interprétations de ces sources. Ainsi, les situations du monde réel qui apparaissent complexes demandent une attention pour qu'une qualification plus coordonnée des informations, dans laquelle interviennent différentes opinions offre une prise dans la réalité.
Chez les humains de diverses cultures, le partage des informations et leur qualification, dans une collectivité ou une entreprise, font appel à des méthodes et à des sciences cognitives.
Plusieurs philosophes se sont penchés sur le phénomène de la perception.
Baruch Spinoza, dans le traité de la réforme de l'entendement (1661-1677), distingue quatre modes de perception : • la perception par les sens (cf ci-dessus), • la perception par l'expérience, • la perception par le raisonnement déductif, • la perception par l'intuition.
La perception par l'expérience est un processus empirique, qui fait aujourd'hui appel à des méthodes expérimentales sophistiquées.
Autant les deux premiers types de perception (perception par les sens et par l'expérience) sont individuels, autant le raisonnement, et aussi