perfusion sous cutanée
Lors de mon premier stage en tant qu'élève infirmière dans un EPHAD (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes), j'ai pu m'occuper de la prise en charge de Madame L. admise dans l'établissement depuis le 03 janvier 2002. C'est une résidente de 86 ans (20/02/1928), présentant comme antécédents une PTH (Prothèse Totale de Hanche). C'est une résidente grabataire, contentionnée dans un fauteuil coquille et qui ne communique que si on la stimule.
La perfusion sous cutanée chez cette dame est réalisée par l'infirmière, dès 10 heures, juste après la distribution des médicaments et après la toilette de Mme L. faite par les aides-soignantes. La perfusion est du Glucose à 5%, l'infirmière m'explique que Mme L., dû fait de sa perte d’autonomie (GIR 1) ne peut s’hydrater seule (elle est sous eau gélifiée car elle a un risque de fausse route et a besoin d'un soignant pour s'alimenter). Ce glucose est donc un complément qui la réhydrate durant la journée.
Je vais donc vous expliquer comment s'est déroulée ma première perfusion sous cutanée, avec l'aide de mon infirmière tutrice. Avant d'entrer dans la chambre, je me lave les mains et me les désinfectent à l'aide d'une SHA (solution hydro-alcoolique) qui permet de « désinfecter les mains grâce à ses propriétés bactéricides, fongicides, sans effet nettoyant. ». Puis, avant d'ouvrir la porte, je frappe afin de respecter l'intimité de Mme L. et de ne pas la surprendre. Après avoir passée la porte j'appuie sur le bouton présence afin qu'une lumière verte s'allume dans le couloir indiquant aux autres soignants ou aux visiteurs que la chambre est occupée par une personne réalisant un acte de soin et les invitant à patienter. Mme L. ayant quelques problèmes auditifs, je m'avance pour la saluer, afin d'être polie. Avant tout, j’explique à Mme L. ce que je vais lui faire, cela permet d’instaurer une relation de confiance soignant-soigné et de