Dissertation philosophie
« Peut-on être conscient de l'autre ? »

La question « Peut-on être conscient de l'autre ? » résonne de manière paradoxale.
La perception désigne la prise de conscience qui en résulte. La faculté de celle-ci permet donc à la conscience d'avoir des représentations d'images, d'odeurs, d'objets, d'autrui, ect et de pouvoir en être conscient. En effet, si nous avons conscience de nous dans le monde : « je pense donc je suis » a dit Descartes, cela signifie que nous en faisons partie. Par conséquent nous pouvons nous identifier aux autres, tout en sachant qu’autrui n'est pas soi. Cependant il ne faut pas perdre conscience que nous ne sommes pas autant conscient d'autrui que lui est conscient de lui-même.
Nous verrons donc ces deux idées opposées dans les deux premières parties, pour ensuite ouvrir le sujet sur le fait que pour être conscient de l'autre, il faut d'abord être conscient de soi. Et nous découvrirons une sorte de vecteur de liberté dans la conscience.

Nous étudierons dans un premier temps l'hypothèse dont nous pouvons avoir conscience de l'autre. Edmund Hussel a défini la conscience telle « qu'un effort d'attention se concentrant autour d'un objet ». En effet, on sait que cet objet existe, il est par conséquent réel pour nous et nous pouvons donc avoir conscience de lui. Intuitivement, dans nos expériences, il nous semble bien que la conscience que nous avons des choses qui nous entourent provient des choses elles-mêmes. C’est-à-dire que nous nous représentons les choses parce que, en effet, elles se présentent à nous. Une telle représentation du rapport entre nos idées, nos représentations, et le monde extérieur a amené Aristote a déclaré que « toute connaissance vient du monde extérieur ». Dans « Méditations métaphysiques », Descartes a déclaré : « Ce que je vois par l’œil, c'est par la seule faculté de juger, qui est dans mon esprit, que je le comprends. ». En effet, lorsque nous percevons un