Peût-on se dire citoyen du monde ?
Vendredi 15 décembre 2006, 18h30 – 20h30
Peut-on se dire citoyen du monde ?
Copies, par comparaison avec le sujet sur la famille, la plupart du temps, les candidats plus déstabilisés par le sujet.
La difficulté : part d'une base juridique (« citoyen ») mais le relié à la notion « du monde » plus difficile à cerner.
Comme contradiction, difficulté de traiter en même temps les deux, de ne pas scinder l'expression en deux.
Difficulté à aborder les deux, mondialité et citoyenneté, s'est ressentie dans les références.
En parallèle, il fallait essayer de traiter, d'une part de la citoyenneté, avec la « mondialisation » (sans la réduire au phénomène contemporain), et d'autre part, à traiter de l'acte de se prétendre « citoyen monde » (1° Déclaration d'intention de la part de l'intellectuel, de l'artiste ; 2° Réalité politique vraisemblablement utopique de cette citoyenneté mondiale).
Plan en trois parties, dans les grandes lignes, chronologiques.
Car il ne faut pas se limiter à l'actualité, d'autant plus que phénomène très ancien.
I. Le cosmopolitisme II. L'internationalisme III. Le mondialisme
I. Le cosmopolitisme
A. L'origine grecque de la notion
Le cosmopolitisme est avant tout une posture d'intellectuel, qui se fonde en une figure : l'homme de la cité.
Le citoyen se définit comme l'homme de la cité.
Étymologie de citoyen, racine latine.
Mais référence à la cité grecque (polis) qui désigne un groupe d'hommes libres constituant une société politique indépendante, qui a son gouvernement, ses lois, sa religion et ses moeurs.
Cependant si on sort du concept, le modèle de la cité grecque enseigne plusieurs choses : – la cité grecque est locale – Jamais, dans les textes anciens, la cité n'est désigné comme personne morale. Avant la cité, c'est la communauté des citoyens qui définit – Toutefois, cette cité se confond avec une organisation politique. A tel point que