Phiil

11874 mots 48 pages
Aïe, donc ! Puisque le dessein de la Nature concerne toute l’espèce humaine, il doit se réaliser universellement. Il faut donc un ordre politique universel. Or, dans les relations internationales, les états agissent comme les individus au plan national, sur le registre de l’insociable sociabilité. Mais les ressorts qui ont conduit malgré tout les individus à vivre en société (l’intérêt bien compris) s’appliquent aussi aux états. D’où la certitude qu’a Kant de l’établissement d’un État cosmopolitique universel. Nulle part il n’est question, pour cela, de l’abolition des états nationaux, ni, encore moins, de le réaliser contre la volonté des peuples. Qu’importe, la mondialisation forcée, l’Europe supranationale, antinationale, même, sont en marche, malgré l’opposition maintes fois affirmée des peuples.

. La première est que la Nature visel’accomplissement des dispositions qu’elle a mises dans l’Homme et non à faire de lui un être parfait.[1] La deuxième est qu’en aucune manière il n’est question d’extirper de l’Homme ses défauts et ses travers (ses passions) mais de les exploiter à son insu en vue de cette fin[2]. La troisième est que cette fin de la nature n’est réalisable que dans l’espèce[3], pas dans l’individu. Celui-ci trouve sa récompense dans l’estime de soi, autrement dit, dans la satisfaction du devoir accompli. Neuvième proposition. On peut considérer l’histoire de l’espèce humaine, dans l’ensemble, comme l’exécution d’un plan caché de la nature, pour réaliser, à l’intérieur , et dans ce but, aussi à l’extérieur, une constitution politique parfaite, car c’est la seule façon pour elle de pouvoir développer complètement en l’humanité toutes ses dispositions.
Kant, grand philosophe du XVIII ème siècle, définit comme beaucoup d’autres penseurs, une finalité à l’existence humaine. En effet, selon lui, l’homme ne peut se réaliser pleinement, c’est-à-dire développer au maximum ses capacités, que dans la société (un regroupement d’individus, structuré par des

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