Philo Bergson
TS1
Note :
Ce texte a été écrit par Henri Bergson en 1900, c'est un extrait du chapitre III de son livre Le rire. Dans ce texte Bergson évoque la liaison de nos sens et de notre conscience à notre comportement au quotidien, le thème de ce texte se porte aussi sur la conscience que nous avons de nous à travers nos propres actes, nos relations, ... Dans ce texte le philosophe se demande à quel point sont lié notre comportement et nos agissements à notre conscience et nos sens; Pour ce faire l'auteur se demande aussi ce qu'il y a entre nous et notre propre conscience.
Selon lui, il y a un «voile» entre nous et notre conscience, mais surtout il nous laisse entendre que la perception que nous permettent nos sens et notre conscience n'est pas complète mais suffisante à l'Homme qui vit pour le coté utile des choses; Cependant cela ne signifie pas que l'homme a une incapacité à percevoir la complexité réelle des choses qui l'entourent.
Bergson répond à ces questions en 3 parties, dans une première partie Bergson définie ce que représente ce que c'est de vivre pour le commun des hommes (on remarque d'ailleurs que l'auteur s'exprime avec un «nous» plus général); La deuxième partie relate la perception de notre comportement au détriment d'une vision incomplètes des choses qui nous entourent, et la troisième partie conclue sur le fait que l'Homme privilégie le coté utile des choses pour une efficacité meilleure dans leur vie.
La première partie est donc commencée par une définition que nous amène Bergson de l'acte «vivre». Le texte commence avec une question rhétorique «(…) que dis-je? » précédée par «Entre la nature et nous», en tant que question rhétorique elle n'attends aucune réponse ; l'auteur reprends pourtant sa phrase par «entre nous et notre propre conscience » ce qui nous laisse entendre qu'à ses yeux les mots « nature » et « conscience » peuvent presque être