Marc-Aurèle

De la quête du bonheur Développe en toi l’indépendance à tout moment, avec bienveillance, simplicité et modestie. La perfection du caractère consiste à passer chaque journée comme si c’était la dernière, à éviter l’agitation, la torpeur et l’hypocrisie.

Kant

Résumé de la thèse de l’auteur
Kant n’est pas tout à fait un philosophe du bonheur ; on le connaît surtout pour sa morale assez rigoriste, qui fait de la vertu l’ultime caractère de l’homme. Mais Kant avait aussi un esprit pratique et reconnaissait qu’un homme ne pouvait faire son devoir sans être heureux, ou du moins en étant trop malheureux. Mais il résolut le problème en expliquant qu’après avoir accompli son devoir, après avoir été vertueux, l’homme atteint un niveau de plénitude, de satisfaction et de plaisir très important, que Kant considère comme un état de bonheur.
La vertu serait en fait la source du bonheur, ou le bonheur la conséquence de la vertu de l’homme. A ceux qui lui rétorqueraient que les hommes vertueux ne sont pas toujours heureux, Kant répond que le devoir est une fin en soi, que la pratique de la vertu ne doit pas se faire uniquement à la condition d’obtenir du bonheur en récompense. Ce dernier n’est qu’un bonus.
Ca veut dire quoi ?
Kant est un grand théoricien, mais il a toujours voulu inscrire sa théorie dans la pratique, le réel. Ainsi, ce qu’il entend dans sa philosophie pratique du bonheur peut se résumer assez simplement : le bonheur pour Kant n’est pas une fin en soi, mais simplement une récompense, que l’on n’obtiendra pas forcément. Il faut faire son devoir et cela nous mettra dans les dispositions pour être heureux.
De plus, la satisfaction du devoir accompli est une source évidente de plaisir : réussir un examen, un projet ou être félicité par ses pairs et/ou parents après avoir travaillé ardemment est d’autant plus réjouissant que l’on s’est privé de certains plaisirs quotidiens pour obtenir ce succès. Travaillez, faites des efforts et