Philosophie de l'argent
Georg Simmel, Philosophie de l’argent, traduit de l’allemand par Sabine Cornille et Philippe Ivernel, P.U.F., 1ère édition 1987, P.UF. « Quadrige », octobre 2008. I
« L’action finalisée, comme interaction consciente du sujet et de l’objet. » (p.7)
(« La grande opposition de toute l’histoire de l’esprit (…) à partir de ces déterminations. » pp.235-238)
1) Première différence entre l’action pulsionnelle et le vouloir finalisé.
(« La grande opposition (…) la causalité réelle. » pp.235-236)
a) La première différence entre causalité et téléologie dans l’agir humain réside en ce que la satisfaction de la première est dans le faire alors que celle de l’autre est dans le résultat.
(« La grande opposition (…) l’espoir d’une certaine jouissance, de la seconde. » pp.235-236)
b) Cette différence est capitale sous deux aspects.
(« Or, cette différence me semble capitale sous deux aspects (…) la causalité réelle. » p.236)
) Premier aspect : il n’y a pas d’identité dans l’agir pulsionnel entre l’action et le résultat. Par contre il y a une telle identité dans l’agir finalisé.
(« Dès que nous agissons (…) abstrait ou sensible. » p.236)
) Deuxième aspect : la force réelle demeure pulsionnelle, la téléologie est idéelle de sorte qu’il n’y a pas de conflit entre les deux points de vue sur l’action humaine.
(« Même dans ce cas (…) la causalité réelle. » p.236)
2) Deuxième différence plus importante pour la recherche entre l’action pulsionnelle et le vouloir finalisé : la première reste subjective alors que la seconde rend possible l’opposition du sujet et de l’objet pour le sujet.
(« D’une plus profonde importante différence pour notre tâche actuelle (…) partir de ces déterminations. » pp.236-238)
a) La réalisation de la pulsion reste subjective dans une essentielle coordination avec la nature. La finalité implique une interaction du sujet et de l’objet constitutive de la différenciation du moi (exemple relatif à la