Philosophie et suicide assisté
Selon la charte des droits et libertés, tous les Hommes ont le droit à la vie. Ce fait est indéniable est incontestable. Chaque individu a le droit de vivre dignement dans des conditions saines et sécuritaires. Mais qu’en est-il de la mort? Devrait-on avoir également le droit de mourir dignement et lorsque l’on le désire? Cette question est sans doute une des plus récurrente dans notre société moderne, surtout lorsque l’on parle des patients en phase terminale qui désirent mourir. Pour analyser cette question, nous observerons deux points de vue philosophiques, soit le point de vue Kantien et le point de vue Libertarien.
Si l’on veut analyser une action selon la philosophie Kantienne, il nous faut l’analyser par rapport à son universalisation. Analyser une question éthique en rapport à l’universalisation revient à se demander : Est-ce que je veux que tous les humains agissent comme je vais le faire? Si la réponse à cette question est positive, alors l’action est morale et devrait être posée. Si la réponse à cette question est négative, elle est immorale et ne devrait pas être posée pour une des trois raisons suivantes :
(L’universalisation de ladite action rendrait son exécution impossible
(L’universalisation de ladite action entrainerait la destruction de l’humanité (cette raison peut souvent être considérée à plus petite échelle dans notre monde moderne, puisque rares sont les actions qui vont vraiment causer cette destruction)
(L’universalisation de ladite action irait à l’encontre des intérêts et du bien de tout être humain raisonnable
Si l’on analyse le cas des patients désireux de mourir en rapport au principe d’universalisation de Kant, on se rend compte que les hôpitaux ne devraient pas aider lesdits patients à mettre fin à leurs jours, puisqu’il s’agirait là d’une action entrainant la