philosophie plan détaillé sur autrui
La définition de la loi, faite par Rousseau est la suivante : « c’est de l’objet entier sous un point de vue à l’objet entier sous un autre point de vue, sans aucune division du tout. Alors la matière sur laquelle on statue est générale comme la volonté qui statue. C’est cet acte que j’appelle une loi… » .
Cette citation extraite du chapitre IV du livre II du Contrat social nous apprend que seule la législation permet au corps politique de se conserver. En effet, pour Rousseau, la justice vient de Dieu mais elle n’est pas en soi suffisante, il faut la possibilité de sanction et donc de loi, pour qu’elle garantisse l’égalité. Cette dernière ne peut statuer que sur les cas généraux et abstraits, car elle est « la volonté de tout le peuple…sur tout le peuple », c’est-à-dire que la loi est élaborée à l’image de la volonté du peuple et pour son intérêt propre. Elle est faite par la globalité du peuple qui ne saurait donc « être injuste avec lui-même », et concerne également le Prince ou le Roi, puisqu’ils font également partis de l’Etat. Pour l’aider à faire les bons choix, le peuple sera aidé dans ses prises de décision par le législateur qui devra lui montrer « les objets comme ils sont » et ainsi garantir une totale objectivité.
2) Est- il possible de se mettre à la place de l’autre ?
Analyse du sujet : Avant de répondre à la question, il faut d’abord définir le thème important, à savoir « l’autre ». Autrui est l’autre donc différent. Mais l’altérité ne suffit pas à caractériser autrui, car s’il est autre que moi, il est aussi et en même temps mon semblable. Il est donc alter-ego, c'est-à-dire un autre moi et un autre que moi. Ce que l’on peut comprendre de la question serait de savoir s’il on peut se mettre à la place de l’autre pour ressentir ce qu’il ressent, pouvoir partager ses pensées.
Problématique : Peut-on