Philosophie terminale croire savoir
• On présente en général la croyance comme la relation de l'esprit à une proposition, et le savoir comme la relation de l'esprit à un fait.
• Il s'agit donc de séparer le savoir et les croyances, ces dernières étant issues des habitudes de pensée, des traditions, etc. Le savoir se constitue contre la croyance. La croyance est une simple opinion et la connaissance est un savoir vrai.
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Ignorance et doute
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L'ignorance n'est jamais un état statique et définitif ; tout esprit ignorant est toujours capable de savoir et de science ; cf. Descartes
: « le bon sens est la chose au monde la mieux partagée ». L'accès au savoir passe par la reconnaissance préalable de son ignorance, et par la suspension du jugement (c'est le principe de la méthode socratique). Le doute d'abord pratiqué par l'école antique du scepticisme est la suspension du jugement. Quand on ne veut pas préjuger (c'est à dire juger avant d'avoir tous les éléments pour le faire), on s'abstient. Descartes exploite le doute méthodique dans ses
Méditations Métaphysiques : pour être sûr de découvrir en lui les premiers germes de toute connaissance, il feint de ne rien connaître et de remettre en doute tout ce qu'il a reçu comme des connaissances certaines depuis son enfance. Ce doute est radical mais à la différence du scepticisme il a pour but une représentation indubitable qui fonde une connaissance véritable.
La suspension du jugement vise alors à se déprendre des fausses certitudes ; elle est commandée par la volonté d'examiner le bienfondé des affirmations ou des négations.
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Différentes formes de croyances
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Il faut ajouter que le terme « croyance » a des sens multiples puisque cela peut aller des croyances perceptives jusqu'à la foi en passant par la variété des opinions. Ainsi, la croyance peut-être synonyme d’opinion qui est l’attitude de l'esprit qui