Dans ce texte extrait de son ouvrage intitulé Aurore, Nietzsche présente l'action du travail sur l'homme dans la société moderne. Il pose précisément la question de savoir si le travail n'est pas qu'un conditionnement de l'homme pour la société moderne. Nietzsche développe la thèse selon laquelle l'homme, par le travail, devient « esclave » de la société, il perd des facultés, des libertés, et il devient une personne vulnérable. Dans une première partie de son texte, de la ligne 1 à 3, Nietzsche nous montre que la société, par le travail, veut se débarrasser de l'individualisme. Ensuite, de la ligne 3 10, l'auteur expose pourquoi le travail est le meilleur moyen pour supprimer la volonté et la liberté de pensée de l’individu ; il nous montre, entre autres, quels sont les vices du travail toujours en appliquant cela à la société, comment il apprivoise l'homme. Enfin, Nietzsche, de la ligne 10 à 17, nous dévoile que l'homme n'est pas faible, qu'il peut vaincre cet endoctrinement de la société qui a peur de l'individu : il semble en appeler à une prise de conscience de ses contemporains sur ce qu'est ou ce qu'est réellement devenu le travail. Pour commencer son texte, Nietzsche emploie dans la première ligne deux fois « dans ». Ici, ce mot évoque une tournure générale ; on comprend donc que cette tournure évoque la société, associé à « dans », on peut voir deux éloges : « glorification » et « bénédiction » du travail. On voit donc que la société fait l'éloge du travail. Et les notions de « glorification » et de bénédiction » montrent bien qu’il s’agit d’éloges excessifs, signe d’une survalorisation du travail. Or dans la ligne
2, Nietzsche utilise le terme « arrière pensée », puis de nouveau « louanges », soit un éloge, qui s'associe avec « actes impersonnels et utiles à tous ». Il assimile donc de manière néfaste le travail et les actes impersonnels. On peut donc déjà voir apparaître l'idée que se fait Nietzsche sur le travail : c’est un moyen pour défendre des