Philosophie
Que se passe-t-il lorsque la vie d’un individu se termine? Cette question peut entrainer des sentiments d’angoisse et de révolte chez certains individus, car la mort est un défi fondamental de l’existence humaine.1 Il est très difficile pour l’être humain d’accepter que l’on se dirige inévitablement vers l’inconnu. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les scientifiques effectuent des tests sur les souris afin de trouver des composés qui permettront de prolonger la durée de vie humaine2.Un jour, nous devrons tous faire face à la mort mais certaines personnes refusent de l’accepter et préféreraient vivre éternellement. L’acharnement de ces individus à vivre plus longtemps pose-t-il un problème éthique? C’est une question qui est très controversée actuellement car certaines personnes pensent que la mort est un passage naturel et inévitable par lequel les humains et les autres espèces vivantes doivent passer. De plus, l’augmentation de la population pourrait avoir un impact négatif sur la nature. D’autres personnes considèrent qu’il est préférable de vivre le plus longtemps possible afin d’atteindre le bonheur ultime d’une vie bien remplie. Ces individus croient que l’augmentation de l’espérance de vie entraînera une révolution scientifique importante, car le vieillissement et la mort sont des cycles de la vie qui effraient beaucoup de gens.
Philosophe du 20e siècle et père de l’éthique de la responsabilité, Hans Jonas pense que nous ne pouvons pas souhaiter vivre plus longtemps, car en tant qu’individu responsable il est de notre devoir de respecter le cycle naturel de la vie. Si l’espérance de vie augmente, trop de gens se retrouveront sur Terre en même temps et les ressources naturelles dont nous dépendons pour vivre seront épuisées. Afin que tout cela n’arrive pas, Jonas crois que nous devons faire preuve de responsabilité prospective à l’égard des futures générations, car ce sont elles