Pièges recrutement-recruteur, candidats
l'effet halo : les candidats se suivent et ne se ressemblent pas le recruteur doit se défier des comparaisons hâtives. Ce n'est pas parce que un candidat est bon, voir très bon, que le suivant forcément très différent, ne l'est pas ou bien inversement, le recruteur doit veillera ce que les candidats « déteignent » pas les uns sur les autres
la projection: c'est un travers psychologique bien connu que de rechercher le double de soi-même (ou de la personne à remplacer pour le poste), en prêtant à l'autre ses manières de penser et d'agir,
- la première impression : certes, la première impression est souvent la bonne, mais elle ne doit pas être tout au plus qu'une hypothèse de travail qui doit être confirmée ou invalidée durant l'entretien. Se fier aux apparences n'est pas professionnel.
Côté candidat:
être bavard : n'est pas une bonne chose. Ce n'est pas parce qu'on en dit beaucoup qu'on en dit plus ou qu'on le dit mieux, et surtout qu'on convaint. Choisissez les mots justes pour vous exprimer. Ménagez es pauses dans votre discours, prenez des respirations dans votre élocution, n'ayez pas peur du silence. Structurez ce que vous dites, en suivant un plan, mais avec souplesse. Vous n'en serez que plus convainquant. Trop parler vous empêchera d'écouter et de poser toutes les questions nécessaires, et vous laissera un sentiment d'incomplétude en fin d'entretien.
Être anxieux: se voit et se sent, que ce soit par une attitude crispée, le ton de voix, une transpiration inhabituelle et peut-être même une odeur, un comportement agité, des rougeurs sur le visage, etc...votre émotivité transparait. Votre corps en dit plus long que votre discours et peut même dire le contraire! Ne soyez donc pas parasité par une émotivité envahissante, qui vous mettra mal à l'aise, ainsi que votre interlocuteur, et qui risque de vous faire perdre vos moyens. Si vous la sentez monter en vous, un mot d'ordre: respirez et