plans_dissert.pdf
C’est le sujet qui impose d’utiliser tel ou tel type de plan. Il en existe deux :
1) Le plan dialectique (thèse, antithèse, synthèse) : ce plan en trois parties explique en (I) le point de vue exprimé par le sujet (c’est-à-dire que cette première partie valide ce point de vue) ; en (II), il s’agit de nuancer ou de contester partiellement ce même point de vue, en montrant ses limites** ; en (III), on cherche à dépasser l’opposition entre (I) et (II), en mon- trant que les deux positions ne sont pas forcément inconciliables ou en formulant autrement le problème.
Ce plan convient dans le cas où le sujet invite à une discussion (on peut répondre par oui et par non).
**Remarque : La deuxième partie ne doit pas ressembler à une réfutation de ce qui a été dit en (I) ; il s’agit au contraire de montrer que le point de vue était valable selon certains as- pects, mais que d’autres aspects semblent plutôt l’invalider.
2) Le plan analytique : Il s’agit d’un plan en deux ou trois parties (de préférence trois). Chaque partie de la dissertation présente un aspect différent du sujet, en confrontant les ar- guments qui s’opposent à l’intérieur de cette partie. Ce plan s’applique pour les sujets qui demandent une explication (on ne peut pas répondre par oui et par non) ; le sujet invite à dé- finir certaines notions et à approfondir l’analyse progressivement (on va du plus évident vers le plus recherché).
**Remarque : Ce plan s’applique également lorsqu’il faut expliciter ou commenter une thèse ou une citation sans mettre en cause sa validité (la consigne ressemble alors à ceci : « Vous expliquerez et commenterez cette définition/ce point de vue… »).
Exemples :
Sujet 1 : Dans son ouvrage Les Mots, Jean-Paul Sartre affirme : « Longtemps, j’ai pris ma plume pour une épée : à présent, je connais notre impuissance. N’importe : je fais, je ferai des livres ; il en faut ; cela sert tout de même. La culture ne sauve rien ni personne, elle ne justifie pas. Mais c’est un