Platon
Au sommet des Essences se trouve l’idée du Bien, qui les dépasse en dignité et en puissance : ce principe suprême se confond avec le divin.
Le dialogue au coeur de sa conception de la philosophie :
Platon a bien souvent présenté sa doctrine sous une forme particulière, celle du dialogue dans lequel Socrate occupait une place plus que prédominante. En effet, Socrate était le maitre du philosophe, il incarnait, en quelques sorte, le « meneur de jeu », le “taon”, l’accoucheur des âmes, l’empêcheur de tourner en rond.
En rédigeant son œuvre de manière dialoguée, Platon a ainsi mis en évidence une dimension importante inhérente à la recherche du vrai : la connaissance ne s’acquiert qu’à deux (ou à plusieurs) et cette médiation du dialogue est seule en mesure de nous faire dépasser les opinions particulières pour nous faire accéder à l’universel.
Qu’est ce, en effet, qu’un dialogue ?
– Quand deux individus sont face à face et que deux types de croyances s’affrontent, en un débat organisé, cette discussion porte le nom de dialogue.
– Mais le dialogue lui-même est un aspect rudimentaire de la dialectique qu’il faut maintenant définir et décrire.
Platon, La dialectique, les Essences, le Bien :
La dialectique désigne une démarche et un itinéraire, une montée progressive vers le vrai, loin des illusions et des croyances d’ordre purement sensible ou imaginatif.
– La pensée s’élève ainsi de l’opinion (la « doxa)…
Le vraisemblable est :
► un énoncé non justifié par un raisonnement rigoureux
► un mélange de vérité et d’erreur
► sun orte d’entre-deux intermédiaire entre le néant total et ce qui est … jusqu’à un savoir d’ordre intelligible