Possèder le je dans sa représentation

533 mots 3 pages
Emmanuel Kant est un Philosophe allemand né en 1724 et mort en 1804. Le texte étudié est extrait de : Anthologie du point de vue pragmatique (1798). On peut distinguer dans ce texte deux parties autour d’une même thèse : la conscience de soi donne à l’homme sa dignité. La première explique comment et pourquoi la conscience de soi place l’homme au dessus de tous les autres être vivants, la seconde montre que cette supériorité apparait tôt chez l’enfant et est irréversible.

« Posséder le Je dans sa représentation », cela signifie que l’Homme est capable de se penser sois même, de se dire: « Je suis en train de penser à moi, à ce que je suis et à ce que je fais » Donc d’être à la fois sujet et objet de ses propres pensées. Pourquoi « ce pouvoir élève l’homme infiniment au dessus de tous les autres êtres vivants » ? Kant nous dit que c’est la conscience, la raison et la dignité qui permettent cette supériorité. Ce qui est important ce n’est pas de dire le « je » mais de le penser. Dans certaines langues (en latin par exemple) le Je n’existe pas mais le simple fait de pouvoir parler à la première personne prouve que le Je est présent dans l’esprit de celui qui parle. Kant définit la faculté de penser comme étant l’entendement, c'est-à-dire la faculté de résonner grâce à des concepts. Si on n’a pas cette capacité de résonner à partir de représentations mentales et abstraites, il n’est pas possible d’utiliser le langage pour préciser ses pensées. Et au final, de se percevoir comme une personne.

Le pouvoir du « Je », comme le fait remarquer Kant, n’existe pas dès la naissance, c’est seulement après quelques années passés en présence d’autres Hommes que l’enfant peut a son tour se penser lui-même. Kant nous dit : « avant, il parle de soi à la troisième personne (Charles veut manger, marcher, etc.) » L’enfant se perçoit d’abord comme un objet, ensuite il va comprendre le « Je » et ainsi réaliser un progrès psychologique, et non un progrès de langage. Une fois que

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