Le présent ouvrage a l'ambition de faire le point sur les différentes théories psychologiques (leurs origines et leur état d'élaboration) et surtout, de mettre en évidence leurs implications éducatives. Ce volume ne prétend pas offrir un bilan complet des connaissances psychologiques utiles à l'enseignant. Plus modestement, il souhaite l'introduire à un champ de réflexion où les problématiques sont examinées à la lumière des théories psychologiques.
Après avoir examiné les présupposés psychologiques des précurseurs (Rousseau, Montessori, Herbart, Decroly, Dewey, Claparède, Freinet, Alain), l'auteur s'intéresse aux implications pédagogiques de la psychanalyse et de la psychologie humaniste, puis aux apports du behaviorisme. Il se tourne ensuite vers le constructivisme de Piaget qui, à ses yeux, introduit une perspective totalement neuve en éducation. Les implications pédagogiques de la psychologie cognitive sont également passées en revue. L'ouvrage se termine sur les pistes prometteuses suggérées par la psychologie culturelle (Vygotsky, Bruner).

Résumé chapitre 1: Les présupposés psychologies des précurseurs.

Empirisme et rationalisme ce sont deux courants qui s’interrogent sur la question de l’enfant: comment l’enfant apprend-t’il ? Autrement dit, comment l’enfant accède- t’il à la connaissance? Ces deux approches tenteront de répondre à ces questions.
Pour les empiristes, la connaissance vient de l’expérience extérieure c'est-à-dire que l’environnement influe sur les sens de l’enfant, de plus la connaissance s’acquiert à travers l’expérience. C’est d’ailleurs ce que postule Helvétius « toute connaissance vient de l’expérience ».
Alors que pour le rationalisme toute connaissance vient, non pas de notre perception du monde sensible, mais de la raison, car les sens seul ne donnent qu’une vue confuse et provisoire de la réalité des choses. C’est dans cet optique, que Sait Augustin pense que les hommes se