Procrastination
Page d'aide sur les redirections Cet article concerne la notion de psychologie. Pour le livre portant ce titre, voir Procrastination (Disque-monde).
Gilbert Stuart remit durant quinze ans l'achèvement de ce tableau.
La procrastination (du latin pro , qui signifie « en avant »1 et crastinus qui signifie « du lendemain »1) est une tendance à remettre systématiquement au lendemain des actions (qu’elles soient limitées à un domaine précis de la vie quotidienne ou non). Le « retardataire chronique », appelé procrastinateur, n’arrive pas à se « mettre au travail », surtout lorsque cela ne lui procure pas de satisfaction immédiate.
Sommaire
1 Profil et comportements types 2 Descriptions et raisons probables 3 En littérature 4 Notes et références 5 Annexes 5.1 Bibliographie 5.2 Articles connexes 5.3 Lien externe
Profil et comportements types
Être un « retardataire chronique » ne signifie pas ne rien faire. Au contraire, le sujet peut être pris d’une véritable frénésie d’activités (aller faire les courses, entamer un grand ménage de printemps, repeindre les volets, prendre des nouvelles de la grand-mère, faire de la maintenance informatique, etc.), tant que celles-ci ne possèdent aucun rapport avec la tâche problématique2.
Descriptions et raisons probables
Les causes psychologiques de procrastination sont toujours sujettes aux débats. Par étude clinique, il y aurait une connexion avec l'anxiété et une faible estime de soi. D'un autre côté, par étude méta-analytique, l'anxiété et le perfectionnisme n'ont aucune connexion ou, au mieux, une connexion extrêmement faible avec la procrastination. À la place, la procrastination est fortement connectée avec un manque de confiance en soi (par exemple l'impuissance apprise), l'ennui et l'apathie. La plus forte connexion avec la procrastination, cependant, est l'impulsivité3.
Selon le psychologue Walter Mischel (en) de l'Université Stanford, qui