Si « l’hyper présidentialisation» tant annoncée n’est qu’une virtualité intellectuelle, ne laissant place qu’à la sur-médiatisation d’une institution, la présidence de la République ; il va de soi, depuis 1962, la fonction présidentielle reste l’objet essentiel de la vie politique. En effet, le président de la république est devenu le principal centre d’impulsion de l’exécutif et de l’ensemble des institutions. La fonction présidentielle a subi des mutations tant au niveau du statut que dans les pouvoirs du titulaire de la fonction. S’interroger sur c etet fonction depuis 2007, c’est présenter, analyser le contenu de cette dernière spécialement à travers les dernières réformes initiées permettant d’améliorer l’organisation et le fonctionnement de la gouvernance présidentielle, car la pratique présidentialiste résultant du fait majoritaire va reconfigurer la réalité de cette fonction. Au travers d’un tel sujet, il s’agit de vérifier si cette fonction en 2007, restitue pleinement les attributions permettant au président d’effectuer son arbitrage tel définit depuis 1958, à l’article 5 de la constitution.
La problématique qui se pose est de savoir est-ce que les mutations qui ont fait évoluer et muter textuellement et empiriquement cette fonction permettent au président d’être la clef de voûte des institutions ?
A partir de 2007, cette fonction présidentielle va subir 2 réformes qui vont permette d’une part, la confirmation du principe de l’irresponsabilité tant sur le plan juridique, où l’on voit une immunité, d’autres parts, l’apparition d’un de droit de regard du parlement sur certains pouvoirs qui relevaient jusqu’alors de l’exclusive présidentielle.
I. une fonction présidentielle mieux protégée.
Avec la réforme du 23 février 2007 le statut du président en matière d’irresponsabilité sera élargit et confirmé. On voit apparaître une certaine immunité juridique sur le plan pénal mais en même temps, la réforme du quinquennat de septembre 2000