Père goriot: la paternité
Après la mort de sa femme, le Père Goriot donna toute son affection à ses deux filles, Anastasie et Delphine. Depuis ce jour, l’ancien vermicellier les gâte et leur offre tout ce qu’elles veulent. Il n’hésite pas à donner le reste de sa fortune pour que ces enfants soient heureux. Il paie les dettes de ses filles et se ruine pour elles. Alors qu’en réalité, ces dernières ne l’apprécient pas énormément.
p.96 : « L’éducation de ses deux filles fut naturellement déraisonnable,…, le bonheur de Goriot était de satisfaire les fantaisies de ses filles. »
p.231 : « Bah je mangerai du pain ! Ca me suffisait quand j’étais jeune, ça peut encore aller. Au moins elle aura une belle soirée, ma Nasie ! Elle sera pimpante. J’ai le billet de mille francs là sous mon chevet. »
Le Père Goriot était encore apprécié de Delphine et d’Anastasie quand elles étaient plus jeunes mais tout cela a changé lorsqu’elles se sont mariées à des personnes de la haute société. Le Père Goriot pense qu’il ne peut plus les voir à cause de leurs gendres mais en réalité elles ont honte d’être vues au bras de leur père car il est devenu riche en étant vermicellier pendant la Révolution. Il les voit très rarement mais de temps en temps une des filles vient le voir à la pension Vauquer, mais surement pour lui soutirer son argent.
p.97 : « Il se jeta dans cette pension par suite du désespoir qui l’avait saisi en voyant ses deux filles obligées par leurs maris de refuser non-seulement de le prendre chez elles, mais encore de l’y recevoir ostensiblement. »
p.243 : « Je ne voudrais pas mourir, pour ne pas les faire pleurer. »
Bien que ces filles l’utilisent, il aime ses filles à la déraison. Il veut toujours savoir ce qu’elles font ou si elles vont bien. Monsieur Goriot va parler avec la femme de chambre d’une de ses filles pour obtenir des informations ou alors il attend dans le parc et attend qu’elle passe en voiture. Voir ses filles est pour lui une source de