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Lorsqu'en 1939 la guerre éclate en Europe, les États-Unis, où la majorité de la population est isolationniste, entendent conserver à tout prix leur neutralité et ne pas se laisser entraîner dans la guerre comme en 1917. Néanmoins, l'action résolue du président Roosevelt permet de faire bénéficier le Royaume-Uni, puis l'Union soviétique d'une aide matérielle qui s'intensifie à la fin de 1941 après Pearl Harbor. L'attaque japonaise modifie radicalement le cours du conflit en plaçant les États-Unis à la tête de la Grande Alliance au service de laquelle ils mettent toute leur puissance financière, économique et militaire jusqu'à la victoire totale des Alliés.
I. Le rôle limité des États-Unis jusqu'en décembre 1941
1. Les « lois de neutralité »
Votées par le Congrès à partir de 1935, elles interdisent aux États-Unis d'intervenir directement dans le conflit jusqu'en décembre 1941.
2. La clause « cash and carry » et la « loi prêt-bail »
Grâce à la ténacité de Roosevelt, les États-Unis signent le 11 mars 1941 la loi Cash and Carry qui autorise la vente sous conditions de matériel de guerre aux belligérants (un pays en état de guerre avec un autre) ainsi que la loi Lend-Lease (prêt-bail), favorisant la fourniture de matériel américain au Royaume-Uni et à l'URSS, mettant fin aux lois des années 1930 sur la neutralité.
3. L'entrée en guerre des États-Unis en décembre 1941
La destruction de la flotte américaine du Pacifique par les Japonais à Pearl Harbor (Hawaii) le 7 décembre 1941 sort les États-Unis de leur isolationnisme et marque une étape importante dans la mondialisation du conflit. En effet, le lendemain le 8 décembre 1941, Franklin Roosevelt prononce un discours devant le Congrès américain qui annonce l'entrée en guerre des États-Unis contre l'empire du Japon et l'Axe en général. Suite à cela, le 12 décembre, conformément au pacte tripartite, l'Allemagne et l'Italie